Manifestation syndicale: des milliers de manifestants à Liège, Namur et Charleroi.
Après Bruxelles, les syndicats ont manifesté à Liège, Namur et Charleroi. Quelque 20.000 personnes ont participé au mouvement selon les syndicats, 15.000 d’après la police.
Quelque 20.000 personnes selon les syndicats, 15.000 selon la police, se sont rassemblées ce mercredi à l’appel des syndicats dans diverses villes de Wallonie pour prendre part aux actions provinciales contre les mesures du gouvernement fédéral, notamment le saut d’index, le recul de l’âge de la pension, le « démantèlement » de la sécurité sociale et la suppression d’emplois dans la fonction publique.
Les différents rassemblements se sont déroulés sans incident mais ont provoqué des perturbations sur le réseau TEC.
Des actions similaires ont été menées en Flandre.
Plus de 8000 personnes ont manifesté ce matin en Cité ardente.Le cortège s’est disloqué peu avant 13h sur la place Saint-Lambert.
Le cortège a démarré à 11 heures depuis le parc d’Avroy à Liège, après des prises de parole de plusieurs responsables syndicaux. Comme cela avait été annoncé, une délégation en provenance d’Herstal a démarré peu avant 10h des Halles des Foires de Coronmeuse, pour rejoindre la manifestation liégeoise en cours de route. L’ensemble du cortège s’est dirigé vers le boulevard Piercot, puis les quais et la rue Léopold vers la place Saint-Lambert.
Au niveau des perturbations, aucun bus du dépôt du TEC Liège-Verviers n’a circulé ce matin en province de Liège. Des entreprises, administrations et transports ont notamment été perturbés.
Cette manifestation avait pour but de faire savoir au gouvernement fédéral tout le mal que les syndicats pensent des mesures prises actuellement par le gouvernement Michel. La mobilisation était qualifiée de réussite par les responsables syndicaux au terme du cortège. Ceux-ci ont axé leurs messages sur l’opposition au saut d’index et aux autres mesures gouvernementales en matière de prépension ou de politiques d’austérité.
Francis Gomez, président de la FGTB Liège-Huy-Waremme, et Bernd Despineux, secrétaire fédéral de la CSC Verviers et de la région de langue allemande, ont pris la parole. « Le gouvernement actuel nous donne beaucoup de fil à retordre », a déclaré ce dernier. « Il est l’anti-Robin des bois, qui fait les poches aux pauvres pour mieux servir les riches. Le gouvernement prend les travailleurs avec et sans emploi pour une bande de cons, d’ignorants, de vaches à lait, qu’il suffit de traire. »
A Charleroi, le défilé dans les rues a attiré, selon les organisations syndicales, plus de 10.000 participants, venus des différents secteurs du privé et du public, tant actifs que prépensionnés, ainsi que des demandeurs d’emploi de Charleroi, La Louvière, Mons, Tournai et du Brabant wallon.
Plusieurs parlementaires de la Région et du Fédéral étaient également présents, ainsi que des élus communaux. Du côté de la police, on s’en tient à une évaluation d’environ 5.000 manifestants, qui ont parcouru les boulevards intérieurs de la ville, de la gare du Sud au boulevard Solvay, en passant devant les bureaux du Forem et de l’Onem.
En fin de parcours, peu avant midi, au pied de l’Université du Travail et de la statue de Paul Pastur, les intervenants des trois organisations syndicales FGTB-CSC-CGSLB ont répété leur opposition au gouvernement Michel et leur détermination à lancer de nouvelles actions, notamment dans les services publics.
Dans le Namurois, 2.000 personnes se sont donné rendez-vous vers 9h30 au square Léopold, dans la capitale wallonne, pour dénoncer certains choix politiques du fédéral mais aussi du gouvernement wallon.
Le cortège a distribué des tracts d’information au public dans le centre de Namur. La manifestation s’est clôturée vers 11h30 après les prises de parole successives de Marc Becker, patron de la CSC wallonne, Thierry Bodson, secrétaire général de l’interrégionale wallonne de la FGTB, et Christian Lochet, secrétaire régional wallon de la CGSLB.