Centre de Santé A. Nazé à Colfontaine: la CGSP monte au créneau
Il y a quelques mois, la CGSP dénonçait l’état de délabrement et d’insalubrité du bâtiment qui doit accueillir les enfants, les conditions inacceptables d’accueil et de travail du personnel liées à la vétusté de l’infrastructure, l’avenir du Centre de Santé Arthur Nazé à Colfontaine au niveau du personnel, ainsi que la situation financière de cette intercommunale. Selon le syndical socialiste, depuis lors, la situation s’est aggravée…
En effet, comme l’indique la CGSP, les comptes du Centre de Santé Arthur Nazé n’ont toujours pas été clôturés (la loi prévoit que cela doit être fait au 30 juin au plus tard !), les actions demandées par l’ONE sont restées lettre morte, et le cahier des charges pour l’étude de stabilité du bâtiment n’est toujours pas élaboré.
L’organisation syndicale n’hésite pas à évoquer une « direction fantôme » et de parler d’un conseil d’administration « qui ne se réunit plus ». « Voilà donc le duo perdant au chevet de cette intercommunale qui va de plus en plus mal, » pointent-ils dans un communiqué.
« Le courrier adressé par l’ONE est pourtant très clair. L’état des locaux du PSE de Colfontaine remet en question l’agrément de ce service. En d’autres mots, si d’ici la prochaine rentrée scolaire rien n’est fait, il n’y aura plus de subsides de l’ONE pour la promotion de la santé à l’école pour les enfants de Colfontaine, Quaregnon et d’Hensies, » poursuit la CGSP, qui réclame donc qu’un conseil d’administration soit convoqué en urgence ; que des actions soient entreprises pour maintenir l’agrément et les subsides de cette intercommunale ; que des garanties soient faites quant aux dispositions légales et sociales pour les membres du personnel ; que le conseil d’administration prenne ses responsabilités, et que la Direction actuelle soit démise de ses fonctions ; qu’un comité de négociation et de concertation soit convoqué afin d’élaborer un réel plan d’action pour l’avenir de l’intercommunale.
La CGSP-Admi conclut en se disant disposée au dialogue avec les autorités compétentes pour sauver cette intercommunale, l’emploi et maintenir la promotion de la santé à l’école pour les enfants des communes associées.