Journée d’action Services publics: environ 2.500 manifestants ont défilé dans le calme à Namur
«Nous ne voulons pas d’un détricotage des services publics, ni que le gouvernement fasse de la Wallonie un désert social», a conclu le secrétaire général de la CGSP wallonne, Patrick Lebrun lors de l’ultime prise de parole, place Kegeljan.
Au total, cinq prises de paroles ont été organisées tout au long du cortège par les représentants CGSP Cheminots, CGSP Admi (administrations locales, zones de police et de secours, prisons, organismes d’intérêt public comme le Forem ou l’Aviq), la CGSP Amio (administrations régionales wallonnes) ainsi que la CGSP Tram-Bus-Métro (transports publics).
Tous ont dénoncé avec force l’instauration d’un service minimum dans les services publics, la remise en cause du droit de grève, la «précarisation de l’emploi statutaire et contractuel», le recours à l’intérim dans la fonction publique, la fusion des Tec ou encore la diminution des dotations aux provinces.
Les organisateurs se sont félicités de l’engouement pour cette manifestation qui, selon eux, aurait accueilli 2.500 participants issus de toutes les provinces wallonnes et ont également pu compter sur le soutien de la FGTB. Une dizaine de cars avaient été apprêtés pour amener les manifestants à Namur, qui sont repartis calmement vers 12h30.
Aucun incident n’est à déplorer, et la manifestation a été particulièrement calme, a indiqué la police. La circulation a par ailleurs été rétablie dans les rues de Jambes et de Namur.